Les transports de Kiev

Abominables.

Tout simplement abominables. Une population importante, des minibus…des maxi-taxis et de temps en temps un bus normal…de même pour le métro. Les gens prennent de l’élan pour monter dedans, on comprend vite qu’ils n’ont pas le choix, s’ils en laissent passer un trop plein, de façon, l’autre sera pareil. Parfois, ils ne peuvent effectivement pas monter dedans, ils sont donc bien obligés de prendre le prochain.

Le retour du soir fut laborieux.

Il pleut vraiment beaucoup à présent. Il est 15h45. Je veux prendre le métro pour rejoindre Arsenal, je descends les immenses escalateurs. Puis, parvenue en bas, je ne vois pas le nom de la station que je veux voir (rappelez-vous que c’est en cyrillique). Je demande, un garçon me répond que ce n’est pas ce métro là mais un autre, que je dois remonter les immenses escalateurs et demander de nouveau. Le problème c’est qu’il s’est trompé de sens en me disant ça, j’ai effectivement repris le gigantesque tapis, mais ça m’a conduit à la sortie. Il faudra que je repaye pour re-rentrer dans la station. Il fallait simplement que je traverse  et que je prenne l’autre sens, il y avait un autre métro, le mien cette fois.  Mais bien sûr, je vais rater ma station, il faudra donc que je reprenne le métro en sens inverse…

Sortie de la station Arsenal, mon repère, direction arrêt de bus. Il me faut le…

?

Super…je vois sur mon papier, trolley bus numéro 38…mais il me semble que j’étais venu en maxi taxi la première fois…or il y a un maxi taxi numéro 238…y aurait-il eu incompréhension ?

Je laisse donc passer un 38 et deux 238.

Je demande à quelqu’un grâce au nom de la rue : il ne parle pas anglais sauf deux ou trois mots. Le trolleybus 38 arrive, c’est donc celui-là que je dois prendre…mais il est trop plein, impossible de monter pour lui qui a une trop grosse valise. On le laisse partir. Puis, quelques minutes plus tard, son bus arrive, il m’abandonne à mon attente…j’aurai du monter dans le trop plein…j’attends…je suis trempée dans mes bottes.

Enfin le voilà, précipitation générale, je serais écrabouillée contre une paroi pendant presque tout le trajet. Le pire ; c’est d’avoir le nez collé à un vieux monsieur qui pue. On pourra enfin respirer arrivé au trois-quarts du parcours car il y a eu un carambolage en plein milieu d’un carrefour…et nous avons été pris entre les deux…attente…

Il est 17h30…j’aurais mis deux heures pour rentrer.