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GLOBELUNE
20 janvier 2012

vers l'Allemagne

Sarreguemines, c'est en Moselle en Loraine.

A une heure de route de Metz et seulement 30 minutes de la frontière allemande...ah enfin...Ich werde auf deutsch reden! C'est joli Sarreguemines, dommage que le temps n'était pas extraordinaire. Pluie, vent et grisaille au bord de l'eau. Le décor aurait plu à Monsieur Monet, des saules pleureurs dont les branches beignent dans le fleuve. 

sarreguemines

Le soir, nous sommes vendredi 20 janvier, il y aura un rassemblement CS à Francfort pour une stammtish allemande, c'est à dire un lieu de RDV pour parler allemand. Je compte y trouver une personne pour m'héberger. Mon camarade de roadtrip, qui n'est pas en vacance lui, m'abandonne donc dans la matinée, à Darmstadt où, une fois de plus, je n'ai pas de monnaie pour lui offrir un café... Il va du côté de Breuberg, un endroit appelé Höchst im Odenwald.

train allemand

 Gare de Darmstadt

Me voilà un petit billet en poche pour Francfort. 
Arrivée sous le temps gris, je ne parviendrais pas à éviter les trombes d'eau qui vont clouer les malheureux oiseaux au sol. Je m'amuse à les regarder, jusqu'à ce que, me prendre les bourrasques de vent dans la figure, les amuse à leur tour.

 

a la queuleuleu de mouettes

 

les oiseaux dans l'eau

 

Mais je ne suis pas là uniquement pour regarder les mouettes.Voici la vue, de l'autre côté du pont aux mouettes. Franfort est un mélange de bâtiments anciens et très moderne en même temps. J'aime assez cette photo panoramique aux airs de villes américaines. Bien sûr, de ce que j'en dis, il n'y a peut-être rien de réel, je ne suis jamais allée sur le continent américain. Depuis quelque temps, je revois mes idées. Je me suis aperçu, effectivement, que j'avais encore de nombreux préjugés sur les pauvres Etatsuniens. Cela ne me ressemble guerre pourtant, un des premiers objectifs de ce voyage, est justement de voir avec mes propres yeux, de me rendre compte par moi-même plutôt que de parler du monde sans le connaître réellement. 

J'essaye de voir avec mes yeux nus, avec des yeux de candide:

"Bonjour le monde, alors, comment c'est chez toi? Estce-c'est vrai que tu penses comme cela?".
Et jusqu'a maintenant, j'ai eu beaucoup de chance, puisque le monde, sous les entités minuscules que nous sommes, m'a toujours accueilli les bras ouverts... 

vue de Francfort

Le temps est vraiment maussade. Je vais devoir aller m'abriter. De plus, il faudrait que je retourne prendre quelques informations concernant le lieu où je suis sensée me rendre pour rencontrer les couchsurfeurs. 

Voilà, je dois donc aller au 29 rue de Dreieichstrasse, dans un endroit appelé le Eichernquelquechose. Cela vient d'écureuil ce nom, c'est un lieu typique que l'on pourrait appeler taverne. Il y a un décor tout en bois, un mobilier et des bancs en chêne. Je m'adresse à l'un des tenanciers pour m'informer de la table réservée au CS.
"il y en a un qui est déjà là, regardez!"

Et voilà, comment je rencontre de manière privilégiée, celui qui m'hébergera! Il s'appelle Phillip, il vient de Düsseldorf et vit depuis un mois seulement à côté de Francfort. Il rentre tout juste de Chine.  Nous discutons longement en attendant l'arrivée des autres car nous sommes en avance. Noucs convenons dès le début que je peux dormir chez lui, même s'il n'habite pas vraiment à Francfort. Quelques bières plus tard, nous voilà bien plus nombreux, un italien, deux français, une thailandaise, un chinois, une fausse allemande et une vraie roumaine et d'autres dont je ne connais l'origine.

C'est une soirée très sympa, où je retrouve vite mon débit allemand (en langage, pas en alcool, je ne bois plus...). Puis les conversations allant bon train (en Allemagne, la SNCF c'est la DB; Deutsche Bahn), voilà qu'une petite faim pointe son nez, à petite faim: gros remède, grosse Schnitzel en Allemagne, et celui qui en voit la fin, a vraiment un gros appétit. Bref, on a mangé à 3 dessus, tous les français sus à l'escaloppe! Je n'ai pas pris de photographie, même avec un grand angle, je n'aurais eu que la moitié!

Finalement, après de nombreuses conversation, ponctuées de rires francs et nourries par Fabio l'italien ( qui bien que chétif est très charismatique et amusant), nous envisageons une retraite avec le dernier tram. C'est un peu à regret mais je n'ai pas envie de rentrer à pied, je me rendrais compte plus tard, qu'a pied nous aurions mis au moins 3 heures... Fabio,  me rappelle un peu mon ami espagnol Xavi de Valencia, très cultivé, intelligent et doué pour les imitations d'accent. Parfois, je me demande comment ses amitiées que j'ai crées à l'étranger et en sommes si éphémère en relation de personne à personne, auraient étées sans le programme qui nous a fait nous rencontrer. C'est incroyable comment l'on peut, sincèrement, se lier à des personnes que l'on côtoie parfois si peu...il faudra que je philosophe un peu sur ces fameuses relations d'ailleurs...

Arrivée à l'appartement de Phillip, il n'y a qu'un matelas par terre dans la salle, un bureau, et un verre...bref peu de choses. Mais surtout un seul matelas...bon. euh.Je n'avais pas envisagé cette solution de dépanage. C'est vrai qu'il avait l'air embarrassé au début par le peu de choses que contenaient son appartement pour m'accueillir, mais je pensais pas qu'il partagerait son lit! Bon, je suis sereine, j'ai eu l'occasion de me rendre compte de l'intégrité du personnage. J'ai confiance. C'est du dépannage et je préfère partager un matelas pour une personne s'il faut, plutôt que dormir dehors. Mais non! Bien sûr que non! Il est tellement bien ce jeune homme, qu'il va me gonfler un matelat gonflable pour deux personnes rien que pour la mienne, va me pretter sa couette, son oreiller et je vais donc pouvoir dormir comme une petite reine dans la chambre!

Gute Nacht 



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